Millière.— La victòria d’Israel
Guy Millière: La victoire exemplaire d’Israël
Metula News Agency, 06/09/2004.
Je reviendrai dans des articles ultérieurs sur divers aspects inquiétants de la situation contemporaine, notamment sur les manœuvres de l’Iran et l’antisémitisme en France, mais j’ai passé l’été loin d’Europe, entre le Texas, la Californie, la Floride et le Nord-Est des Etats-Unis, où je me suis retrouvé afin d’assister à la convention républicaine. Et une réalité m’a semblé de plus en plus évidente à la mesure du temps passé.
Quelles que soient les vicissitudes politiques en Israël, quelle que soit l’âpreté de certains débats, quelles que soient les difficultés qui pointent encore sur l’horizon, la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui au Proche-Orient est très claire : Israël a gagné la guerre de la seconde Intifada. D’une manière nette et éclatante.
Lorsqu’à l’automne 2000, Arafat a réenclenché une grande campagne de harcèlements et d’attentats suicides, il s’attendait, selon toute vraisemblance, à démoraliser la population israélienne et à galvaniser, inversement, la population arabe de Cisjordanie et de Gaza, voire celle des pays limitrophes, et à internationaliser le conflit, grâce à l’intervention de troupes d’interposition multinationales (toujours préconisée par la Président Chirac Ndlr. [Metula News Agency]). Il n’a réussi sur aucun plan.
À ce jour, la population israélienne n’est pas démoralisée. Si elle est amère d’avoir eu à subir les morts de ces mois et de ces années à cause d’un terrorisme abject et dans l’indifférence internationale, si elle est touchée par les conséquences économiques de l’insécurité qu’a fait régner le terrorisme, elle survit néanmoins, debout plus que jamais, fière, déterminée et insoumise. C’était bien mal connaître ceux qui, partant de rien, après avoir subi l’un des plus abominables crimes de l’histoire, ont réussi, envers et contre tout, à faire littéralement fleurir le désert et à transformer des terrains vagues en villes futuristes, à la pointe de toutes les technologies.
Parallèlement, la population arabe de Cisjordanie et de Gaza, elle, n’est pas galvanisée et guère portée par ses leaders vers l’enthousiasme, c’est le moins que l’on puisse en dire. Les récents mois et années de meurtres lui ont apporté, non pas la victoire ou le moindre espoir de triompher, mais toujours davantage de misère, de désolation et de stérilité. Aucune région du monde ne connaît les taux de chômage existant aujourd’hui en Cisjordanie et à Gaza. Les arabes qui travaillaient en Israël ont presque tous perdu leurs emplois, et comme la seule chose que l’Autorité Palestinienne soit capable de produire, c’est la fabrication de ruines et de ceintures d’explosifs, l’argent est rare et seule abonde la pénurie. Outre la déréliction, ce que Yasser Arafat a apporté à son « peuple » c’est le fanatisme et une haine, devenue d’autant plus stérile qu’elle ne sait plus répandre la mort, comme elle le faisait auparavant.
Pas d’attentat en Israël depuis trois mois, jusqu’à celui, incidentaire (dû à l’exploitation fortuite d'une opportunité), de Beersheva. La barrière de sécurité n’est pas encore achevée, mais elle porte déjà ses fruits, tout comme les campagnes d’éliminations ciblées de criminels récidivistes, tels que les dirigeants du Hamas.
Les pays limitrophes ne bougent pas et ne bougeront pas jusqu’à nouvel ordre : le régime syrien est sur la défensive, plus préoccupé par les risques découlant pour lui du lent retour à la décence en Irak, que par l’idée de faire la guerre à Israël. La Jordanie et l’Egypte souhaitent visiblement l’apaisement de la région et non son embrasement.
L’intervention internationale, européenne en particulier, en ce contexte, constitue désormais une hypothèse totalement improbable.
Le seul pays extérieur à la région qui ait du poids dans ce dossier est les Etats-Unis, et pour les Etats-Unis, la politique israélienne est globalement la bonne ; l’Autorité Palestinienne et surtout sont chef dément, sont hors jeu.
Le seul, l’unique pays à tenter de maintenir, ces derniers mois, un semblant d’existence politique à l’Autorité Palestinienne telle qu’elle est et à Yasser Arafat, justement, a été la France. Le moins que l’on puisse dire est que Chirac et ses disciples ont fait montre de constance dans leur erreur.
Après avoir tenté, jusqu’au bout, de sauver le régime de Saddam Hussein en Irak, après avoir exercé des pressions douteuses sur la Turquie aux fins qu’elle ne laisse pas passer les troupes américaines au sol, au moment du déclenchement de la guerre, après avoir refusé toute aide à la construction du nouvel Irak, après avoir pleuré l’élimination du cheikh Yassine, proclamé par le Quai d’Orsay, « chef spirituel », après avoir souligné de façon retentissante à Sea Island son hostilité à toute initiative visant à apporter davantage de démocratie au Moyen-Orient, Chirac a envoyé, voici quelques semaines, Barnier-chien-fidèle lécher les bottes de pervers pépère Yasser. Barnier, à rebrousse-poil des efforts internationaux, de déclarer que pervers pépère Yasser est le seul représentant « légitime » des « Palestiniens », de passer la nuit auprès de pervers pépère Yasser et de déclarer, épanoui, au réveil, que le mur construit par Israël était une honte.
Selon des sources plus qu’autorisées, Barnier aurait dit en outre à Arafat « qu’il devrait faire quelques gestes, sans quoi la France serait bientôt le dernier pays à soutenir l’Autorité Palestinienne ». Le seul geste que sait faire Arafat est le v de la victoire quand du sang a coulé, et cela ne changera plus.
Par ailleurs, Barnier et Chirac devraient regarder autour d’eux, ils retardent : la France est DÉJÀ le seul pays à soutenir encore Arafat de manière ouverte. La France, en raison de ses politiques invraisemblables est non seulement en situation de tensions avec les Etats-Unis, mais se place, graduellement, en situation de tension et d’isolement croissant en Europe. Quoi d’étonnant à ce que la France soit de plus en plus isolée en Europe ? Sous Chirac, la France a perdu tout ce qui lui restait de son discernement et de la conscience d’être une démocratie occidentale, solidaire de la vision démocratique et laïque du monde.
Israël, par contre, n’a cessé de gagner en dignité, en force, en détermination. La victoire remportée dans la deuxième Intifada doit être analysée pour ce qu’elle est : une victoire prometteuse pour le futur et l’exemple pratique, ô combien nécessaire !, pour les régimes éclairés, de ce qu’un Etat de droit peut vaincre le terrorisme organisé.
Metula News Agency, 06/09/2004.
Je reviendrai dans des articles ultérieurs sur divers aspects inquiétants de la situation contemporaine, notamment sur les manœuvres de l’Iran et l’antisémitisme en France, mais j’ai passé l’été loin d’Europe, entre le Texas, la Californie, la Floride et le Nord-Est des Etats-Unis, où je me suis retrouvé afin d’assister à la convention républicaine. Et une réalité m’a semblé de plus en plus évidente à la mesure du temps passé.
Quelles que soient les vicissitudes politiques en Israël, quelle que soit l’âpreté de certains débats, quelles que soient les difficultés qui pointent encore sur l’horizon, la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui au Proche-Orient est très claire : Israël a gagné la guerre de la seconde Intifada. D’une manière nette et éclatante.
Lorsqu’à l’automne 2000, Arafat a réenclenché une grande campagne de harcèlements et d’attentats suicides, il s’attendait, selon toute vraisemblance, à démoraliser la population israélienne et à galvaniser, inversement, la population arabe de Cisjordanie et de Gaza, voire celle des pays limitrophes, et à internationaliser le conflit, grâce à l’intervention de troupes d’interposition multinationales (toujours préconisée par la Président Chirac Ndlr. [Metula News Agency]). Il n’a réussi sur aucun plan.
À ce jour, la population israélienne n’est pas démoralisée. Si elle est amère d’avoir eu à subir les morts de ces mois et de ces années à cause d’un terrorisme abject et dans l’indifférence internationale, si elle est touchée par les conséquences économiques de l’insécurité qu’a fait régner le terrorisme, elle survit néanmoins, debout plus que jamais, fière, déterminée et insoumise. C’était bien mal connaître ceux qui, partant de rien, après avoir subi l’un des plus abominables crimes de l’histoire, ont réussi, envers et contre tout, à faire littéralement fleurir le désert et à transformer des terrains vagues en villes futuristes, à la pointe de toutes les technologies.
Parallèlement, la population arabe de Cisjordanie et de Gaza, elle, n’est pas galvanisée et guère portée par ses leaders vers l’enthousiasme, c’est le moins que l’on puisse en dire. Les récents mois et années de meurtres lui ont apporté, non pas la victoire ou le moindre espoir de triompher, mais toujours davantage de misère, de désolation et de stérilité. Aucune région du monde ne connaît les taux de chômage existant aujourd’hui en Cisjordanie et à Gaza. Les arabes qui travaillaient en Israël ont presque tous perdu leurs emplois, et comme la seule chose que l’Autorité Palestinienne soit capable de produire, c’est la fabrication de ruines et de ceintures d’explosifs, l’argent est rare et seule abonde la pénurie. Outre la déréliction, ce que Yasser Arafat a apporté à son « peuple » c’est le fanatisme et une haine, devenue d’autant plus stérile qu’elle ne sait plus répandre la mort, comme elle le faisait auparavant.
Pas d’attentat en Israël depuis trois mois, jusqu’à celui, incidentaire (dû à l’exploitation fortuite d'une opportunité), de Beersheva. La barrière de sécurité n’est pas encore achevée, mais elle porte déjà ses fruits, tout comme les campagnes d’éliminations ciblées de criminels récidivistes, tels que les dirigeants du Hamas.
Les pays limitrophes ne bougent pas et ne bougeront pas jusqu’à nouvel ordre : le régime syrien est sur la défensive, plus préoccupé par les risques découlant pour lui du lent retour à la décence en Irak, que par l’idée de faire la guerre à Israël. La Jordanie et l’Egypte souhaitent visiblement l’apaisement de la région et non son embrasement.
L’intervention internationale, européenne en particulier, en ce contexte, constitue désormais une hypothèse totalement improbable.
Le seul pays extérieur à la région qui ait du poids dans ce dossier est les Etats-Unis, et pour les Etats-Unis, la politique israélienne est globalement la bonne ; l’Autorité Palestinienne et surtout sont chef dément, sont hors jeu.
Le seul, l’unique pays à tenter de maintenir, ces derniers mois, un semblant d’existence politique à l’Autorité Palestinienne telle qu’elle est et à Yasser Arafat, justement, a été la France. Le moins que l’on puisse dire est que Chirac et ses disciples ont fait montre de constance dans leur erreur.
Après avoir tenté, jusqu’au bout, de sauver le régime de Saddam Hussein en Irak, après avoir exercé des pressions douteuses sur la Turquie aux fins qu’elle ne laisse pas passer les troupes américaines au sol, au moment du déclenchement de la guerre, après avoir refusé toute aide à la construction du nouvel Irak, après avoir pleuré l’élimination du cheikh Yassine, proclamé par le Quai d’Orsay, « chef spirituel », après avoir souligné de façon retentissante à Sea Island son hostilité à toute initiative visant à apporter davantage de démocratie au Moyen-Orient, Chirac a envoyé, voici quelques semaines, Barnier-chien-fidèle lécher les bottes de pervers pépère Yasser. Barnier, à rebrousse-poil des efforts internationaux, de déclarer que pervers pépère Yasser est le seul représentant « légitime » des « Palestiniens », de passer la nuit auprès de pervers pépère Yasser et de déclarer, épanoui, au réveil, que le mur construit par Israël était une honte.
Selon des sources plus qu’autorisées, Barnier aurait dit en outre à Arafat « qu’il devrait faire quelques gestes, sans quoi la France serait bientôt le dernier pays à soutenir l’Autorité Palestinienne ». Le seul geste que sait faire Arafat est le v de la victoire quand du sang a coulé, et cela ne changera plus.
Par ailleurs, Barnier et Chirac devraient regarder autour d’eux, ils retardent : la France est DÉJÀ le seul pays à soutenir encore Arafat de manière ouverte. La France, en raison de ses politiques invraisemblables est non seulement en situation de tensions avec les Etats-Unis, mais se place, graduellement, en situation de tension et d’isolement croissant en Europe. Quoi d’étonnant à ce que la France soit de plus en plus isolée en Europe ? Sous Chirac, la France a perdu tout ce qui lui restait de son discernement et de la conscience d’être une démocratie occidentale, solidaire de la vision démocratique et laïque du monde.
Israël, par contre, n’a cessé de gagner en dignité, en force, en détermination. La victoire remportée dans la deuxième Intifada doit être analysée pour ce qu’elle est : une victoire prometteuse pour le futur et l’exemple pratique, ô combien nécessaire !, pour les régimes éclairés, de ce qu’un Etat de droit peut vaincre le terrorisme organisé.
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